Les prix de l’immobilier
25 janvier 2009 - 14 h 12 min - Achat, Crise immobilière, Prix immobilier - Pas de commentaireSelon Le parisien, les prix de l’immobilier font de la résistance. Encore protégés par l’attentisme des vendeurs et des acheteurs, qui hésitent à se lancer, ils n’ont pas dévissé de façon spectaculaire au cours du 3 e trimestre 2008, selon les derniers chiffres des notaires. L’heure serait plutôt à la stabilisation, même si cela cache des situations très différentes selon les villes et la qualité des biens.
Les villes où ça monte, les villes où ça baisse
« Douze à dix huit mois s’étaient écoulés en 1991-1992 entre la baisse des volumes et celle des prix, prévient cependant Jean-François Humbert, le président de la chambre des notaires de Paris. Tant que les propriétaires n’ont pas le couteau sous la gorge, ils ne vendent pas mais certaines transactions ne pourront être différées éternellement. Et la demande d’accession à la propriété reste forte. »
A Paris, les prix n’ont progressé que de 0,9 % au 3 e trimestre 2008, soit une augmentation de 7 % sur un an. Le VI e est l’arrondissement le plus cher (10 200 €) et celui dont les prix augmentent le plus (+ 11 % sur un an), le XIX e reste le moins cher (5 200 €). Le XVI e est le seul arrondissement où les prix baissent.
En petite couronne, le prix des appartements anciens se stabilise (+ 0,6 % au cours du 3 e trimestre, à peine 2,5 % sur un an). C’est aussi le cas dans les Hauts-de-Seine jusqu’à présent épargnés. Le Val-de-Marne se maintient (+ 1,1 % au 3 e trimestre) mais les prix ont légèrement baissé en Seine-Saint-Denis (- 0,3 %). Au rayon maison individuelle, le Val-de-Marne connaît une baisse sensible (- 1,5 % sur un an).
En grande couronne, la baisse est surtout sensible pour les maisons anciennes (- 0,1 % sur un an), tout particulièrement dans les Yvelines (- 1,3 % au 3 e trimestre), département qui enregistre aussi une baisse du prix des appartements (- 0,1 %).
Et si le Val-d’Oise s’est ressaisi cet été (+ 2,6 %), il a connu trois trimestres consécutifs de baisse du prix des maisons.
Quant à l’Essonne et à la Seine-et-Marne, elles résistent encore.
Source: Le Parisien